24 rue Moustier 13001 Marseille
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09 54 58 88 77
Horaires d'ouverture des permanences en page d'accueil
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Horaires de l'atelier participatif et solidaire
(Horaires par défaut de chaque semaine, s'ils viennent à changer exceptionnellement, ils seront modifiés, dans la mesure de la réactivité des bénévoles)

Lundi

18h30 - 21h
Atelier d'auto réparation

Atelier d'auto réparation : c'est un lieu où apprendre à réparer son vélo. Des bénévoles sont toujours présents pour aiguiller, aider si besoin et faire en sorte que tout le monde passe un moment d'échange et d'apprentissage convivial.
Atelier d'auto réparation en mixité choisie sans homme cis : chaque 1ᵉʳ jeudi du mois. C'est un moment réservé à toute personne qui n'est pas en adéquation avec son assignation d'homme à la naissance, pour apprendre à réparer son vélo.
Permanences couture : l'occasion de réaliser soi-même ses sacoches de vélos.
Atelier démontage et remontage : pour approfondir sa connaissance en mécanique cycle en nous aidant à démonter des vélos qui ne fonctionnent pas pour en remonter d'autres.

Mardi

10h - 13h
18h30-20h30
Atelier d'auto réparation
Atelier d'auto réparation

Mercredi

Pas de permanence le mercredi 02/10

Jeudi

13h-17h
18h30 - 21h
 
Atelier démontage et remontage
le 3 octobre : Atelier d'auto réparation
en mixité choisie sans homme cis

Samedi

13h - 19h
Atelier d'auto réparation

La roue du réemploi tourne à plein régime !

Marseille balade véloDe nombreux vélos d'occasion sont en vente à l'atelier, à saisir avant le printemps et la ruée vers le cycle !

Si vous souhaitez vous former à la mécanique du réemploi, venez nous aider à remonter les vélos généreusement donnés et charitablement sauvés de la déchèterie par le talent de nos mécanicien·nes amateur·es ou confirmé·es. Débutants bienvenus les mardis après-midi et jeudi toute la journée.

Vous pourrez profiter des conseils avisés de Vincent, chargé de la filière de réemploi des cycles, dans une ambiance conviviale.

Appel à bénévoles pour la Fête du vélo

vélo Marseille baladeAdhérent(e), bénévole, cycliste ou simple lecteur(rice), l'heure est importante ! En effet, l'édition 2023 de la Fête du Vélo approche. Celle-ci aura lieu le week-end du 3-4 juin. Comme chaque année, pour que cet événement gratuit, populaire et cycliste se déroule dans la joie, nous avons besoin de votre aide !
 
Afin d'organiser cette grande fête, nous avons besoin de vous, de votre énergie et de votre motivation ! C'est en grande partie grâce aux bénévoles que la Fête du Vélo existe et peut continuer d'exister !

Si vous souhaitez, vous pouvez nous envoyer un mail à "collectif" suivi de "@velosenville.org" avec l'objet " Bénévolat FDV – Nom Prénom ", et nous prendrons directement contact avec vous ou appelez-nous au 09 54 58 88 77.

Atelier couture

Fabriquez vous-mêmes vos sacoches de vélo sur mesure !
vélo balade Marseille

Le Collectif Vélos en Ville lance pour ses adhérent·e·s une permanence d'autoconception de sacoches de vélo ! Armés de fil, de tissus techniques et de machines à coudre, venez apprendre à concevoir et coudre vos propres sacoches de vélo, pour le voyage ou la ville.

Il vous faudra pour le moment amener vos propres tissus techniques - toiles de tente, cirés, imperméables, voiles de parapente, voile de spi - tout ce qui peut être étanche et pas trop épais !... on fournit les machines !

Le lundi de 18h à 21h, au 24 rue Moustier

APPEL A DONS : On recherche activement des dons de tissus techniques ! Si jamais votre nièce déstocke son magasin de sport de montagne...
vélo balade Marseille

Soutenez notre indépendance et notre liberté d'action

DSC 0999-recadPeut-être - sans doute - êtes vous passés à côté si vous n'avez pas regardé ces dernières semaines mastodon, twitter, facebook, La Provence, France 3, etc. mais notre association a dû récemment s’inquiéter de son avenir financier et en premier lieu de celui de sa Fête du Vélo.

Depuis que l’association, a décidé de faire appel à des subventions, il a été noué un contrat moral par les adhérents de l’association représentés par l’assemblée générale, dans lequel le Collectif Vélos en Ville s’interdit de restreindre sa liberté de parole et d’action sur des sujets qui pourraient concerner directement ou indirectement ses éventuels bailleurs de fonds, publics comme privés.

Dit autrement, entre les moyens d’actions que peuvent procurer l’octroi de subvention et les objectifs qu’elles se fixent, l’association s’interdit de faire des choix et reste libre. Ce n’est pas le cas d’une grande partie des associations en France qui font un choix ou l’autre et ceci constitue notre originalité.

La menace de la suppression des subventions d’Aix-Marseille-Provence Métropole en 2022 pour le fonctionnement et l’organisation de la Fête du Vélo, a récemment rappelé la fragilité économique de ce mode de fonctionnement au point de remettre en cause l’existence même de l’association et nous nous devons donc de questionner notre modèle économique pour ne pas avoir à faire un choix entre moyens et objectifs.

C’est pourquoi aujourd’hui, l’association décide de renouveler son engagement militant au quotidien pour la promotion des mobilités actives, marche à pied et vélo, et appelle ses anciens adhérents, adhérents, futurs adhérents, Marseillaises, Marseillais, métropolitain.e.s ou sympathisants à soutenir davantage l’association pour assurer son indépendance et pour que demain, nous puissions encore :

Financer l’indépendance et l’autofinancement de l’association en faisant un don

vélo Marseille balade

Le Collectif Vélos en Ville est une association reconnue d’intérêt général : vos dons sont déductibles de vos impôts à hauteur de 66% (dans la limite de 20% du revenu imposable de votre foyer). Sur 100€ versés à l’association, vous ne payez en réalité que 34€.

Votre reçu fiscal vous sera adressé automatiquement début 2023 par la plateforme HelloAsso. Pour toute demande spécifique, ou si vous souhaitez faire un don en dehors de la plateforme, vous pouvez nous contacter à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Financer l’indépendance et l’autofinancement de l’association, en adhérant

vélo Marseille balade

En adhérant vous devenez membre acteur de l'association et vous participez aux prises de décision. Vous pouvez adhérer le ligne ou encore mieux venir nous rendre visite.

Vous pouvez même offrir une adhésion à l'un de vos proches.


Financer l’indépendance et l’autofinacement de l’association en bénévolant

Rendez-vous sur le site web de notre association pour découvrir nos actions et vous impliquer dans l’une ou l’autre des commissions : https://www.velosenville.org



Participer au fonctionnement démocratique de l’association en vous rendant à la prochaine assemblée Générale de l’association qui devrait avoir lieu en Mars 2023.


Faites nous part de vos remarques à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


ROULER / ADHERER / BENEVOLER / DONNER  Pour une ville plus marchable et plus cyclable

Nouvelle recrue au Collectif Vélos en Ville

vélo balade MarseilleDébut septembre, c'est le retour de Vincent au Collectif Vélos en Ville !
Ancien volontaire en service civique au sein de l'association (2015-2016), il a saisi l'opportunité de revenir au Collectif cette année en tant que nouvel "Animateur de la Filière Réemploi des Cycles".

C'est fort de l'expérience de quelques années à bourlinguer partout en France qu'il revient sur Marseille : livraison à vélo triporteur, bénévolat dans plusieurs ateliers vélo solidaires, cyclo-voyages, ou encore animation de vélo-école. Il s'est de plus formé à l'animation à vélo en obtenant le BPJEPS Activités de Randonnées.

Grand passionné de vélo, il souhaite parfaire ses compétences en mécanique cycle au cours de son contrat et apporter toute sa motivation au fonctionnement de la commission atelier et lors de certaines actions hors-les-murs. 

Un nouvel acteur vélo (location et balades) débarque à Marseille !

Marseille vélo baladeBienvenu à Tous en biclou !

Depuis le 4 juin, Cyril et Jean-Baptiste (membre et bénévole au Collectif Vélos en Ville) ont ouvert leur boutique au Vieux-Port, à côté de la mairie. Ils y proposent location, vente, balades accompagnées et aventures à vélos classiques ou électriques.
L’aventure a débuté pour eux, il y a un an et demi. Tous les deux acteurs du milieu de l’Économie Sociale et Solidaire marseillais, les deux compères quittent leurs emplois respectifs dans l’idée de promouvoir et faciliter un autre tourisme : Le tourisme à vélo ! Si vous étiez présent à la fête du vélo, vous avez pu participer à leur balade « Marseille en 2 coups de pédales ». Cyril et Jean-Baptiste sont à votre disposition pour l’organisation de vos balades et voyages à vélo !

Plus d’infos :
site: tousenbiclou.fr
téléphone: 0491444012
adresse: au Vieux-Port de Marseille, à leur boutique du 2 rue de la loge

Ou sur leurs réseaux sociaux : Facebook, Instagram & Linkedin

Il organise leur inauguration le 30 juin à 18h30, à laquelle nous sommes tou·te·s convié·e·s

Communiqué de presse du 24 février 2022

vélo Marseille CollectifMarseille parmi les villes les plus polluées d’Europe

La ville de Marseille est exposée à des concentrations en dioxyde d’azote (NO2) qui dépassent largement la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Si elle n’est pas la seule ville européenne dans cette situation, elle se démarque malheureusement par son manque d’ambition pour en sortir.
Ces conclusions sont tirées d’un nouveau classement européen, publié aujourd’hui par la Clean Cities Campaign (1). Notre analyse compare 36 grandes villes européennes, dont Paris, Marseille, Lyon et Strasbourg (2), sur base des aménagements créés pour promouvoir la mobilité active et partagée. Elle prend aussi en compte la pollution de l’air dans ces villes.
Marseille est en 26ème position. Ce mauvais résultat s’explique principalement parce qu’elle n’accorde que très peu d’espace aux piétons et aux cyclistes, et parce qu’elle n’a pas de plan ambitieux pour interdire les moteurs thermiques.
 
A Marseille, de 2017 à 2019, la concentration moyenne en NO2 était de 47 μg/m3, soit près de 5 fois au-dessus de la recommandation de l’OMS, ce qui la place en 31ème position de notre classement pour ce critère en particulier. Sur la même période, d’autres villes, comme Paris ou Londres, enregistrent également des concentrations en dioxyde d’azote très élevées. Mais à l’inverse de Marseille, elles font de gros efforts pour promouvoir la mobilité durable dans leurs rues (zone à faibles émissions, système de partage de vélos, etc.).
 
Pierre Dornier, Chargé de la campagne Clean Cities en France, a déclaré : “En Europe, nombreuses sont les grandes villes qui sont exposées à des concentrations en NO2 dangereuses pour la santé de leurs habitants. Mais toutes ne répondent pas à cette urgence sanitaire de la même manière.
Certaines, comme Paris, élaborent des plans ambitieux pour soutenir la mobilité active, partagée et zéro-émission. D’autres adoptent plutôt la
politique des petits pas. Malheureusement, Marseille fait partie de ce deuxième groupe.”
 
La Métropole Aix Marseille Provence vient de présenter un plan de ZFE (zone à faibles émissions) pour le moins modeste. La surface proposée ne
concernerait que 19,5 des 240 km2 du territoire de la ville de Marseille. Et pour le moment, aucune interdiction complète des diesels n’est prévue.
Pour comparaison, l’Eurométropole de Strasbourg prévoit une sortie totale du diesel en 2028, la Métropole du Grand Lyon en 2026 et la Métropole du
Grand Paris en 2024. Cette dernière a également prévu une interdiction des moteurs thermiques à partir de 2030.
 
Marseille est également en retard si l’on regarde la place qu’elle donne aux cyclistes et aux piétons. Seules 2 % de ses rues ont des pistes cyclables, ce
qui la place à l’avant-dernière position dans notre classement. Elle se trouve également en bas du classement (30ème) si l’on regarde la place
qu’elle donne aux piétons. En effet, l'infrastructure séparée pour piétons représente l'équivalent de 22 % de la voirie seulement.
 
Cyril Pimentel, Directeur du Collectif Vélos en Ville à Marseille, a réagi : “Nous déplorons l’inaction des politiques publiques en matière de
mobilités actives qui relègue la cité phocéenne en fin de ce nouveau classement. Ici le seul qui fait quelque chose pour la qualité de l’air, c’est le mistral !”
“A Marseille, 45 % des NOx sont émis par le trafic routier. Marseille peut inverser le cours des choses en s’inspirant des initiatives d’autres villes,
comme Paris : création d’une ZFE ambitieuse, déploiement de pistes cyclables séparées sur les grands axes, fermeture de rues au trafic
motorisé, etc. La pollution de l’air est une réalité, mais pas une fatalité” explique Tony Renucci, directeur général de Respire.
 
En France, le transport routier est responsable de 63 % des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de 18 % des émissions de particules fines PM2.5. À
eux seuls, les véhicules diesel sont responsables de 90 % des émissions de NOx du transport routier. La pollution au NO2 est responsable, chaque
année en France, de près de 7 000 décès prématurés.
 
Notes
(1) La Clean Cities Campaign est une coalition de plus de 50 ONG et dont l’objectif principal est d’atteindre une mobilité zéro-émission dans les
grandes villes européennes d’ici 2030.
(2) Paris est en 5ème position dans notre classement, principalement grâce à ses mesures ambitieuses pour sortir de la mobilité carbonée et pour promouvoir les transports en commun. Lyon est à la 11ème place, avec des scores moyens dans nos différentes catégories. Strasbourg est 20ème, avec une bonne sécurité routière pour ses piétons et cyclistes mais avec des notes sous la moyenne pour l’espace réservé aux personnes et pour la facilité d’utilisation des transports en commun. Le détail du classement est disponible ici.

Communiqué de presse du 11 février 2022

CP-11.02.2022Marseille en pole position des derniers

La FUB (Fédération Française des Usagers de la Bicyclette) a lancé le 14 septembre dernier, la troisième édition du baromètre des villes cyclables. Le Collectif Vélos en Ville, association de promotion des modes actifs et membre de la FUB s’est assuré du portage local de cette initiative et de la participation des Marseillaises et Marseillais. Aujourd’hui nous avons les résultats de cette enquête en ligne permettant à chacun et chacune d’évaluer la cyclabilité de sa ville du point de vue des usagers.

Participation : 2640 votes en 2021 soit une hausse de 50 % alors que la participation dans les autres grandes villes a tendance à baisser pour cette édition (1751 votes en 2019). Une augmentation due à l’exaspération des Marseillaises et des Marseillais face à l’inaction des pouvoirs publics et aux efforts redoublés de l’association dans la communication de ce baromètre.

La note finale : 2,01 ! Cette note qualifie donc le climat vélo à Marseille comme « Très défavorable » selon la FUB. Cette note est à comparer à la note de 1,96 en 2019 soit 2,5 % d’augmentation. Une très timide augmentation sans doute due aux efforts de la Ville de Marseille avec la mise en place d’une nouvelle offre de vélo en free-floating et aux derniers aménagements de la métropole, à savoir le cours Lieutaud et les boulevards recouvrant le Jarret qui ont du mal à convaincre. À n’en pas douter, cette note ne devrait donc plus augmenter lors du prochain baromètre si l’on en croit l’analyse du devenir du plan vélo faite par l’association.

La position : Classée 38eme des 38 plus grandes villes de France Marseille reste en pole position de la course de lenteur. Nous n’avons pas d’autre mot pour qualifier l’incurie des politiques publiques locales en matière de développement des mobilités actives. Cette position vient se rajouter au classement des villes marchables qui relègue également notre ville en dernière position.

Les points les plus forts : Ils ne nécessitent pas d’en parler car même pour nos points les plus forts nous restons en dessous de la moyenne nationale.

Les points les plus faibles : sans grande surprise, les points les plus faibles qui ressortent de cette enquête sont relatifs aux aménagements cyclables avec les plus mauvaises notes sur les affirmations suivantes :

• Pour les enfants et les personnes âgées, circuler à vélo est sûr ;

• Le stationnement des véhicules motorisés (voitures, camions, motos...) sur les itinéraires cyclables est rare ;

• Lors de travaux sur les itinéraires cyclables, une solution alternative sûre est proposée

• Je peux rejoindre à vélo en sécurité les communes voisines ;

• Le réseau d’itinéraires cyclables me permet d’aller partout de façon rapide et directe ;

Les attentes des marseillaises et des marseillais :

Un réseau cyclable complet et sans coupure, rapides et directs avec des pistes et bandes cyclables entretenues et des stationnements adaptés et sécurisés pour les vélos. Un trafic motorisé en ville limité avec une vitesse des véhicules motorisés en ville modérée.

Données cartographiques : Premiers résultats obtenus du troisième baromètre des villes cyclables, ces données nous montrent deux choses : Premièrement, en centre-villes les priorités de notre association sont les bonnes : Prado, Baille, Livon, National, Puget, etc.

Deuxièmement les zones blanches de Marseille, c’est-à-dire les grandes zones où ne figure aucun signalement doivent passer comme prioritaire dans l’aménagement du territoire, car s’il n’y a pas de signalement c’est bien parce qu’il n’y a aucun cycliste aujourd’hui ! CQFD.

Le Collectif Vélos en Ville appelle la Ville de Marseille, la métropole d’Aix-Marseille-Provence, le conseil départemental et la région sud à prendre de réelles décisions a même de faire changer cette situation aussi déplorable qu’irresponsable.

La Marseillaise du 3 janvier 2022

220103-LM-BdR et Var-03 01 2022-8

Couverture de la presse sur l'association en 2020

En ce début d'année 2021, l'heure est au bilan ! Pendant l’année écoulée, nous avons fait parler de nous ! Souvent, grâce à votre mobilisation. Ces articles dans les journaux sont importants et permettent de montrer que le vélo évolue à Marseille. Nous vous proposons une petite rétrospective de l’association dans la presse écrite en 2020. Faire ce point est aussi l'occasion de nous demander comment mieux communiquer dans le futur sur les actions de l’association afin de permettre à plus de marseillais d'être informés de l'actualité autour du vélo.

Sur l’année, 64 articles de presse ont mentionné le Collectif Vélos en Ville, que ce soit en interviewant directement des membres de l’association, en couvrant certaines de nos actions ou en mentionnant le collectif lors d'événements forts sur le vélo à Marseille.

Les principaux journaux qui nous ont couvert sont La Provence (27 %), Gomet (14 %) et La Marseillaise (12,5 %). Deux tiers d'entre eux se concentrent sur Marseille et ses particularités cyclables en accentuant par exemple le sentiment d'insécurité des cyclistes.
De manière compréhensible, les enjeux nationaux sont moins traités. Cela ne doit pas faire oublier que les problématiques et les actions marseillaises s'inscrivent aussi dans une dynamique nationale voire européenne ou internationale. C'est le cas du plan vélo qui prend régulièrement exemple nos pays voisins pour nous fixer des objectifs (comme les taux d'utilisation du vélo ou le taux de continuité des pistes cyclables).
 
tableau revue de presse 2020
L’année a surtout été rythmée par trois temps : de mi-janvier à mi-février, de fin avril à fin juin et de mi-septembre à mi-octobre (voir le schéma qui représente le nombre d’articles par semaine ci-dessus).
Nous remarquons que certaines thématiques sont constamment couvertes lors de ces périodes. Il s'agit du placement du vélo au centre des débats politiques (la campagne des municipales, le plan vélo métropolitain, le lancement du « coup de pouce vélo ») et du suivi des effets du confinement et du dé-confinement sur le développement de son utilisation.
En plus de ces trois moments, d’autres événements ont été relayés comme la projection d'un film autour d'un voyage à vélo et la Fête du Vélo (finalement annulée, mais qui va revenir encore plus forte cette année). Puis, la mise en œuvre du forfait « mobilités durables » et les conclusions du baromètres des villes cyclables de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) ont eu un impact médiatique certain.  
L'événement le plus couvert (avec 62 % des articles) concerne la création puis la suppression de la piste cyclable du Prado. Le Collectif s’est en effet fortement mobilisé pour alerter l’opinion sur ce point, et les journalistes ont été au rendez-vous En effet, cette piste née pendant le confinement a été soudainement supprimée dans la nuit du 25 au 26 mai, sans concertation et au motif, fallacieux, qu'elle n'était pas assez fréquentée. S'en est suivie la tenue d'une déambulation de cyclistes dans la ville, action de protestation menée par le Collectif et qui s’est soldée par quelques moments « piquants » avec les forces de l’ordre peu portées sur le vélo.

Au-delà du relai de ces événements ponctuels, la couverture par la presse des enjeux politiques est centrale, avec 58 % des articles qui traitent de ces aspects. En cela, les journalistes voient juste, et nous ne cessons de l’affirmer : le développement du vélo passe par une vraie prise de position par nos acteurs politiques.
Ainsi, un cinquième des articles mentionnent le "Plan Vélo métropolitain", prévu pour couvrir la période 2019-2024. Ce dernier est porté par la Métropole en étroite collaboration avec les Départements et les Communes. Il comprend entre autre des axes de travail sur l'utilisation sécurisée du vélo, l'accès au vélo pour tous, la dissuasion des vols de vélos et l'accés au plus grand nombre et l'attractivié du territoire. Devant l'importance du développement de l'usage du vélo pour nos déplacements en ville, il est important de rendre les objectifs et les moyens de ce plan plus visibles afin d'informer les collectivités et de les amener à s'impliquer de manière opérationnelle.
Et un cinquième des articles mentionnent la mobilisation du Collectif lors des municipales, un moment phare de l'année 2020 et qui a déjà permis d'apporter des changements pour la ville. Cette démarche sera certainement reconduite avec la tenue des élections départementales et régionales en 2021.

Cependant, quelques points absents de cette revue de presse ont retenu notre attention.
Tous ces moments forts ont marqué la vie de l’association, et du vélo à Marseille : mais nos actions se sont déroulées toute l’année. Une bonne résolution pour l’année prochaine serait d’attirer davantage l’attention sur nos actions à destination des cyclistes et des marseillais ! Mais nous en  profitons pour vous rappeler que nous relayons maintenant davantage nos événements ponctuels et réguliers sur les réseaux sociaux.
Nous ne pouvons que constater que la dimension militante et bénévole de notre association est  peu visible dans la presse. Or l'association existe grâce à l'engagement de ces derniers. Merci à tou.te.s ceux.elles qui s'engagent à nos côtés, ponctuellement ou tout au long de l'année ; et pour ceux qui hésitent encore, rejoignez-nous !

Suivez-nous sur nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram & LinkedIn) ou abonnez-vous à notre newsletter mensuelle pour ne rien manquer de l'actualité autour du vélo à Marseille et en général, et des dernières actions menées par le Collectif. Informez-vous, commentez et partagez nos pages avec vos réseaux.

Retour et fin des procès verbaux suite à la déambulation du 28 mai

Coronapiste du Prado acte 6.

A nouveau, nous revenons vers vous pour vous faire le retour des procès-verbaux délivrés, à tort, lors de la déambulation du 28 mai, appelée par le Collectif Vélos en Ville pour protester contre le retrait de la coronapiste, installée seulement 5 jours avant, sur l'Avenue du Prado. Il y a trois adhérent.e.s qui ont souhaité contester les procès verbaux (PVs) qui leur ont été délivrés et nous les avons assistés dans leurs démarches.

Et bonne nouvelle : trois PVs contestés, trois PVs supprimés !

Nous remercions tout.e.s celles.eux qui ont contribué à la cagnotte, initiative d'un.e adhérent.e, pour soutenir nos camarades.

Retenons de cet épisode à vocation militante mais quand même joyeux, et dans le strict respect des consignes sanitaires en vigueur à l'époque, que les pouvoirs publics se sont comportés d'une manière choquante, en nous lançant du gaz lacrymogène et nous empêchant ainsi d'avancer, provoquant un rassemblement pour lequel ils nous ont ensuite verbalisés. La suppression des PVs est la moindre des choses que nous pouvions attendre.

Espérant que notre prochaine déambulation trouvera une réponse plus appropriée des pouvoirs publics !

Retour sur les procès verbaux suite à la déambulation du 28 mai !

Coronapiste du Prado acte 5.
 
Nous vous faisons le retour des procès-verbaux délivrés, à tort, lors de la déambulation du 28 mai, appelée par le Collectif Vélos en Ville pour protester contre le retrait de la coronapiste, installée seulement 7 jours avant, sur l'Avenue de Prado.

Sept déambulant.e.s se sont manifesté.e.s auprès de l'association comme ayant été verbalisé.e.s et nous les avons assistés à contester ces prunes, lorsqu'ils ont souhaité faire ainsi. Au jour actuel, trois personnes continuent de contester leurs procès verbaux.

L'association rappelle que cette déambulation s'est tenue dans le respect des gestes barrières applicables ce jour-là : port du masque et distanciation d'un mètre entre les cyclistes. Ce sont les forces de l'ordre qui, subitement et sans justification, ont empêché l'avancé des déambulant.e.s provoquant un rassemblement pour lequel elles ont ensuite verbalisé des individus. D'autant plus que le Conseil d'Etat a invalidé l'infraction à partir du 31 mai, fondement de ces verbalisations, car au moment de notre déambulation, le Haut Conseil de la santé publique ne préconisait aucune restriction de la circulation dans l'espace public tant que les gestes barriers étaient respectés.

Le Collectif Vélos en Ville soutient totalement nos adhérent.e.s dans leurs contestations ainsi que l'initiative d'un.e adhérent.e qui a mis en place une cagnotte pour assister ceux qui contestent leurs PVs avec les coûts de la procédure. La cagnotte passe par notre page Hello-Asso mais la totalité des dons seront réaffectés à cette cause. Pour contribuer : [lien]

Assemblée Générale du Collectif 2020

Le confinement lié au COVID-19 nous ayant empêché de tenir notre Assemblée Générale (AG) le 18 mars, c'est jusqu’au 6 juin 2020 que se déroulera le processus d'AG dématérialisée.

Cette Assemblée générale est importante car elle permet non seulement de renouveler notre Conseil d’Administration (CA) mais aussi  d’échanger sur le bilan et le futur de l’association. Vous trouverez toutes les informations actualisées du processus sur présente page.  Vous pouvez d’ores et déjà consulter les documents soumis à l’Assemblée générale sur cette page (lien en bas).

Vous pouvez poser vos questions sur ces documents en nous adressant un courriel à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 31 mai. Les réponses seront disponibles au fur et à mesure sur cette page.

Vous pouvez également candidater pour être administratrice ou administrateur de l’association en envoyant votre candidature avant le 1er juin avec votre profession de foi (selon le modèle dans les documents de l’AG) à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Si vous avez déjà candidaté pour l’Assemblée générale prévue le 18 mars 2020, il vous faut à nouveau candidater. Les candidatures seront publiées sur cette page à partir du 4 juin.

Pour les votes sur les rapports et pour l’élection du Conseil d’administration, compte tenu des règles de distanciation physique, nous avons opté pour la distanciation temporelle : le vote se fera sur place, au local du Collectif Vélos en Ville, 24 rue Moustier 13001 Marseille, le 6 juin sur trois plages horaires distinctes :
  • 12h-14h
  • 16h-18h
  • 18h30-20h30
en présence d’au moins un membre du conseil d’administration actuel de l’association et d’au moins un observateur extérieur au conseil d’administration actuel.

Attention : Ne peuvent voter que les adhérents à jour de cotisation : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Chaque votant pourra être porteur d’une procuration que vous retrouverez dans les documents de l’assemblée générale sur cette page.

Le dépouillement aura lieu le 6 juin après la clôture du vote. Les résultats seront diffusés sur notre site internet le 8 juin.
 
Cette Assemblée générale ne sera pas suivie du traditionnel repas partagé. Désolé, mais cela n’est que partie remise.

Merci de votre participation à cette AG un peu particulière.

Le Conseil d'administration du Collectif Vélos en Ville
 
 
Liste des documents

Ordonnance gouvernementale
ECOX2008178R « portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales
Formulaire de candidature 2020 (avec profession de foi) : Si vous avez déjà candidaté pour    l’assemblée générale du 18 mars 2020, il vous faudra à nouveau candidater.
Professions de foi de tous.tes les candidats au C.A
 
Documents soumis au vote de l'AG :
 
Rapport d’activité 2019
Programme d’activité 2020
Bilan financier 2019
Renouvellement partiel du Conseil d'administration : liste des candidats avec leur profession de foi (à partir du 4 juin)

Documents non soumis au vote de l'AG :
   
 Lettre du trésorier
 
 
Liste des candidats à l'éléction de 2020 :

- Stéphane Coppey

- Jules Delbart

- Thomas Chaussade

- Mathilde Bourbouze

- Teddy Kühn

- Emilien Schultz

- Nadîya Mosbah

- Sophia Harris

- Paul Marie Guyon

 
Les documents sont disponibles à cette adresse : https://nuage.velosenville.org/index.php/s/dXcR3Pf9qkctFat

Communiqué de presse : Oui, on a bien dit vélo !!!

Vous avez dit Vélo !!! C’est sous ce titre que la confédération des CIQ de Marseille titre son dernier communiqué de presse clairement anti-vélos. Certains y voient un affront, un scandale et d’autres une maladresse supplémentaire de la part des CIQ.

Le Collectif Vélos en Ville, qui fait participer les usagers de la bicyclette aux décisions de la ville puis de la métropole depuis 24 ans, ne croit pas à cette maladresse. Le Collectif Vélos en Ville côtoie depuis bien longtemps les différents CIQ de la ville et a donc sa propre opinion de ceux-ci.

Notre association ne croit pas que l’ensemble des CIQ de la ville regroupés en fédération et en confédération partage l’avis du rédacteur de ce communiqué de presse.

Notre association ne croit pas que l’ensemble des CIQ a pu donner son avis sur l’opportunité d’écrire de telles inepties dans un communiqué de presse.

Ce communiqué de presse est d’ailleurs assez explicite puisqu’il indique qu’il a été rédigé sous l’impulsion de la fédération des CIQ du 7ème arrondissement.

Notre association ne croit pas non plus que tous les CIQ du 7ème arrondissement partagent l’avis du rédacteur de ce communiqué de presse. En revanche, elle a bien identifié depuis bien longtemps déjà des réticences au changement qui ont ralenti la réalisation de la piste cyclable de la Corniche d’une quinzaine d’années.

Enfin, notre association ne veut pas croire que l’ensemble des CIQ pense être plus compétent que tous les décideurs des centaines de villes du monde de Oakland à Berlin, en passant par Montpellier et Bogota qui ont décidé de mettre en place des aménagements cyclables dit tactiques ou temporaires. Plus compétent en urbanisme qu’une agence de l’état (le CEREMA) dont c’est le travail depuis des décennies, plus compétent que les services de la métropole à qui on ne peut pas reprocher de ne pas connaître le terrain et enfin plus compétent qu’une association d’usagers du vélo et des 15 000 cyclistes qui prennent leur vélo tous les matins pour aller travailler à Marseille (INSEE 2017).

A moins que l’ensemble des CIQ n’ait perdu la tête.

Nous pensons en revanche que les marseillais et les marseillaises sont désormais convaincus du bien fondé des mobilités actives que sont la marche à pied et le vélo pour améliorer leur cadre de vie.

C’est pour tout cela que nous ne répondrons pas, point par point, aux inepties contenues dans ce document, a moins qu’on ne nous le demande.
 

Le président du Collectif Vélos en Ville

Verbalisations à vélo : soyons clair !

piste cyclable Depuis le début du confinement, de nombreuses informations, parfois divergentes, s'étalent dans les médias : a-t-on le droit d'utiliser le vélo comme moyen de transport durant la durée du confinement ? Et si oui, pour quelles raisons ?
 
Dès le départ, la loi est claire : elle ne restreint pas le vélo comme moyen de déplacement, seulement les motifs de sortie. Et pourtant les communications institutionnelles mettent à mal la clarté de la place du vélo durant le confinement. Dès lors, c'est la mise en application de la loi qui en pâtit : la FUB (Fédération Française des Usagers de la Bicyclette), alerté par plusieurs verbalisations injustifiées de cyclistes, se voit contrainte de saisir le Conseil d'État. Dans son ordonnance du 30 avril 2020, le Conseil d'État a estimé que le gouvernement ne s'était pas positionné clairement sur la question, entrainant par la suite de nombreuses verbalisations.
 
Il est donc tout à fait légal d'utiliser le vélo pour tous les déplacements autorisés pendant le confinement.
 
Si vous connaissez des personnes ayant été verbalisée de manière abusive pour l'usage du vélo pendant le confinement, vous pouvez contester la démarche sur https://www.antai.gouv.fr/
 
 

Communiqué de presse - Mesures cyclables postconfinement

 Communiqué de presse

Pour un déconfinement qui ne soit pas une déconfiture


Même si elle possède quelques savants fous, Marseille ne fait pas exception face à la pandémie de Covid-19 qui sévit partout sur la planète. Ses habitants, eux aussi, doivent respecter pour quelque temps encore le confinement et devront respecter pendant longtemps également la distanciation physique pour éviter que le virus ne se propage.

Ce qui fait en revanche la singularité de notre ville, c’est bien l’aménagement de son espace public, c’est-à-dire à 95 % celui de l’aménagement de la rue.

Il n’existe pas d’autre ville en France où les trottoirs sont à ce point exigus que l’on doive bien souvent, pour croiser un autre piéton, lui céder le passage. Les voitures ont à ce point envahi la ville que ses trottoirs se retrouvent réduits à peau de chagrin. Et bien que moins larges que ces automobiles, ils doivent encore accueillir leur stationnement, pourtant illégal, mais en complicité avec la mairie.

Le cycliste n’en est pas pour autant mieux loti. Exclu de fait des trottoirs et c’est bien normal, il doit partager la voirie avec les automobiles. Autant dire, tenter d’utiliser ce qui lui reste pour se déplacer, car il ne va pas tenter le rapport de force. Là aussi, notre ville a su montrer sa singularité en recevant plusieurs fois des récompenses comme capitale de la voiture ou pire ville pour le vélo.

Alors que la ville de Grenoble a comptabilisé qu’il faudrait retirer 100 000 des 250 000 grenoblois qui prennent les transports en commun tous les jours pour pouvoir respecter la distanciation physique, comment la ville de Marseille, elle, envisage de transporter les 850 000 marseillais et marseillaises voire les 2 millions de métropolitain.e.s ?

À Marseille plus qu’ailleurs, il est nécessaire, comme l’a demandé la ministre Elisabeth Borne, d’aménager la ville afin d’étendre la cyclabilité et la marchabilité, nécessaires à la distanciation physique. De telles démarches ont déjà débuté depuis plus d’un mois dans plusieurs villes du monde et certaines villes françaises prennent des mesures, comme à Montpellier le 13 avril ou en région Île-de-France avec l’annonce par sa présidente d’une enveloppe de 300 millions d’euros programmés.

À Marseille plus qu’ailleurs, il est nécessaire que la métropole et la mairie mettent en place rapidement des mesures permettant la marche à pied et le vélo pour éviter que la ville ne replonge dans une deuxième vague d’épidémie. C’est pourquoi le Collectif Vélos en Ville a proposé à la métropole et à la mairie un cahier de propositions de mesures à mettre en œuvre et les invite à une collaboration le plus rapidement possible avec lui pour éviter une nouvelle déconfiture dans la gestion de cette pandémie et une nouvelle vague comme le fut la peste de 1720.

À Marseille plus qu’ailleurs, la peste est devenue la voiture individuelle.


Même fermé, le collectif Vélos en ville est solidaire avec les cyclistes.

atelier, vélo, solidaire, marseillePendant ce confinement, vous êtes nombreux•ses à continuer de devoir travailler ou de vous déplacer. Au-delà de son aspect économique et écologique, le déplacement à vélo permet d'être autonome et de respecter les mesures de distanciation sociale.

Pour vous aider au mieux à continuer à vous déplacer en vélo dans les prochaines semaines, le Collectif Vélos en Ville est solidaire :
   
- Solidaire des réparateurs vélos et des vélocistes qui continuent à travailler  : n'hésitez pas à contacter Allo mécano vélo ou un vélociste (Cyclable, Roadart , SteedyShop ou Vélos Sapiens) sur réservation.

- Solidaire de nos adhérent•e•s : les bénévoles de l'atelier se mobilisent pour faire des télé-diagnostics. Vous pouvez envoyer un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. qui fera suivre aux bénévoles disponibles pour convenir avec vous d'un point téléphonique ou d'appel visio afin de regarder le problème mécanique de votre vélo et d'envisager avec vous des solutions au cas-par-cas.

- Solidaire des personnels soignants et activités indispensables sous tension :  si vous avez un problème difficile à résoudre compte tenu de votre situation (peu de disponibilité, etc.), n'hésitez pas à envoyer un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour voir si nous pouvons trouver une solution. Si vous voulez aider, vous pouvez aussi prêter votre vélo sur le site : https://www.desvelospourlhosto.fr/

- Solidaire des non-cyclistes qui souhaiteraient le devenir : retrouvez nos vélos d'occasion remontés sur Leboncoin, à venir chercher à l'atelier.

Nous essayerons de répondre rapidement. Cependant, nous sommes actuellement dans un fonctionnement dégradé en raison des conséquences économiques et logistiques de l'épidémie. Veuillez nous excuser en cas de difficultés de communication.

Communiqué de presse de la FUB - Restez chez vous !

Communiqué de presse de la FUB - 17 mars 2020
 
Restez chez vous ! Pour les déplacements  absolument obligatoires, envisagez la solution vélo : efficacité, santé et distanciation.

Crise  du  Covid-19  :  la  Fédération  française  des  Usagers  de  la  Bicyclette  (FUB)  appelle  au  civisme  et  à  la  bienveillance. C’était une évidence pour elle, autant en termes de responsabilité que d’exemplarité : la FUB a tenu son conseil d’administration (16 administrateurs + 5 intervenants) 100 % à distance dès samedi 14 mars, et a placé l’ensemble de ses 12 salariés en télétravail dès lundi 16 mars au matin. Conformément  aux  instructions  officielles,  les  déplacements  doivent  être  réduits  autant  que  possible  et  se  limiter à ceux indispensables.
 
Néanmoins, la FUB souhaite rappeler que, y compris en termes de lutte contre le Covid-19, l’usage du vélo est la meilleure solution pour de nombreux déplacements, notamment ceux de moins de 7 kilomètres. Ainsi, la bicyclette permet par exemple aux soignantes et aux soignants de respecter leur distanciation en leur évitant les transports en commun, tout en effectuant une activité physique minimale bénéfique autant à leur santé mentale que physique.Afin d’éviter tout accident, et ainsi ne pas contribuer à la charge du système de santé français, la FUB appelle :
 
1. Les automobilistes à faire preuve de prudence et de bienveillance envers les piétons et cyclistes, et notamment en ralentissant (1)  et en respectant le mètre de distance latérale minimale à observer en cas de dépassement (1m50 hors agglomération), ainsi qu’en veillant aux cyclistes lors des ouvertures de portières.
 
2.  Les  cyclistes  à  veiller  à  l’état  technique  de  leur  vélo  (freins,  pneus,  éclairage  actif  et  passif),  à  s’habiller  en  couleurs claires ou vives si le trajet comporte des zones mal éclairées, et plus généralement à être visibles et prévi-sibles. Et ne pas oublier leurs certificats de déplacement pour faciliter le travail des forces de l’ordre.
 
3. Les professionnels du vélo à continuer à assurer l’entretien des vélos pour celles et ceux qui en ont besoin, notamment les soignantes et les soignants. (Prise de rendez-vous et échange avec le technicien tant que possible par téléphone.)
 
4. Les responsables des ressources humaines et les responsables opérationnels à encourager l’usage de la bicy-clette, a fortiori quand ce mode de déplacement peut se substituer aux transports en commun. (1) Code de la route R 413-17-1°Créée  en  1980,  la  FUB,  Fédération  française  des  Usagers  de  la  Bicyclette,  fédère  plus  de  340  associations  dans  toute  la  France. Elle agit pour apporter des réponses concrètes aux préoccupations quotidiennes des cyclistes et promouvoir l’usage du vélo comme mode de déplacement quotidien, économe en espace, en énergie et bon pour la santé.
 
CONTACTS PRESSE
Anne-Sybille Riguidel;  Chargée des relations presse ; Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ;Tél. 06 32 10 26 38
Olivier Schneider; Président FUB;  Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ; Tél. 06 16 09 12 29
Perrine Burner; Chargée de communication; Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ; Tél : 03 88 76 70 86

Nous aider pendant le confinement : faites des recherches solidaires !

Le Collectif Vélos en Ville est maintenant présent sur Qwant Causes ! Qwant est un moteur de recherche français qui respecte la vie privée de ses utilisateurs. Il propose un service « Qwant Causes » qui permet, à ceux et celles qui le souhaitent, de donner plus de sens à leurs recherches : chaque recherche permet à son utilisateur de générer des Qoz (entendons causes) qui seront reversés sous forme d’argent à l’association de votre choix, grâce aux publicités présentes sur chaque moteur de recherche. 

Alors pendant ce confinement, quoi de mieux que de rechercher la meilleure recette de tiramisu tout en aidant une association ? Ça vous tente ? Alors on vous explique comment en trois étapes !

1 : activez le service Qwant Causes
2 : choisissez l’association de votre choix (en l’occurrence, le Collectif Vélos en Ville) et mettez la en favoris
3 : activez le don de Qoz à votre association favorite
 
Qwant Causes, vélos en ville, marseille, solidaire

Première étape :Activer le service Qwant Causes
Pour ce faire, il faut aller sur l’adresse suivante (cliquez sur ce lien) et activer le bouton en haut à droite Qoz (numéro 1). Dès lors, toutes vos recherches générerons des Qoz (grâce à la publicité)

Deuxième étape : Mettre son association en favoris
Faites une recherche du Collectif Vélos en Ville sur ce moteur de recherche ou cliquer sur ce lien. Dès que vous arrivez sur cette page, il fait cliquer sur « ajouter aux favoris Qoz » (image ci-dessous).
Qwant Causes, Collectif Vélos en Ville,

Qant Causes, Collectif Vélos en VilleTroisième étape : Activer le don de Qoz à votre association favorite
Pour cela, vous devez cliquer sur l’icône entre le bouton connexion et le bouton d’activation des Qoz. Il s’agit de votre compteur de Qoz (numéro 3 sur le premier schéma). Quand vous cliquez dessus une fenêtre s’ouvre à droite. Vous devez à ce moment là, sélectionner « l’une de vos associations favorites », un menu déroulant apparaît et vous pouvez sélectionner « Collectif Vélos en Ville ».


Et voilà ! Vous pouvez fermer la fenêtre à droite et vous rendre sur Qwant.com pour faire vos premières recherches et récolter des Qoz ! N’oubliez pas de mettre de mettre ce moteur de recherche en favoris ou en page d'accueil, pour y accéder plus facilement lors de vos prochaines recherches, voir de le mettre sur votre téléphone intelligent, tablette numérique et montre connectée !

Fermeture de l'atelier et report des activités

Bonjour à tous et à toutes,
 
Comme vous le savez, depuis janvier 2020, une épidémie du coronavirus s'est propagée. Le samedi 14 mars 2020, la France est passée en stade 3 de l'épidémie, et a dû fermer, jusqu'à nouvel ordre, "tous les lieux recevant du public et n'étant pas indispensables à la vie du pays". Le lundi 16 mars, le Président de la République a demandé aux français de rester chez eux.
 
Face à ce contexte exceptionnel et aux responsabilités individuelles et collectives qui nous incombent tous, le Collectif Vélos en Ville a décidé de fermer l'atelier d'auto-réparation et de reporter les diverses activités de l'association. En effet, les contraintes liées au virus ne nous permettent pas de pouvoir continuer ces activités sans mettre en danger le plus grand nombre.
 
Concernant le report de ces activités, nous vous tiendrons informés dès que nous aurons plus d'informations sur la situation.
 
Dès lors, les activités suivantes sont temporairement arrêtées :
  • L'atelier d'auto-réparation, dont la vente de pièces et de vélos ;
  • La Vélo-école ;
  • A Vélos les Minots ;
  • La vente de pièces et de vélos ;
  • Les ateliers hors les murs ;
  • La collecte à domicile de vélos ;
 
Prenez soin de vous,

L'Assemblée Générale du Collectif Vélos en Ville : 18 mars à 18h30

AG CVV 2020, vélos, marsCher.ère.s adhérent.e.s,

Vous avez envie de savoir ce que l'association a fait en 2019 ? Ce qu'elle va faire en 2020 ? Poser des questions sur les actions à venir pour le développement du vélo à Marseille ? De voter pour le prochain Conseil d'Administration ?

Venez à l'Assemblée Générale du Collectif Vélos en Ville qui se tiendra le 18 mars 2020 au Daki Ling, 45A rue d'Aubagne, 13001 à 18h30

L'Assemblée Générale est un moment indispensable de la vie associative visant à restituer, échanger et voter l'activité du Collectif. Elle est à destination des adhérent.e.s à jour de cotisation, sachant qu'il n'est jamais trop tard pour adhérer.

Le programme est le suivant :
   
18h30-19h : Assemblée Générale Extraordinaire pour voter la révision des statuts de l’association concernant le statut des salariés au sein du Conseil d'Administration (qui fait suite à une AGE tenue le 2 mars)
19h-21h : Assemblée Générale Ordinaire portera sur l'ordre du jour suivant :
  • Le rapport d'activités 2019 ;
  • Le programme d'activités 2020 ;
  • Le rapport financier 2019 ;
  • Le budget prévisionnel de l'année 2020 ;
  • La présentation des axes de développement de l'association sur les prochaines années ;
  • L'élection du Conseil d'Administration ;

L'Assemblée Générale sera suivie du pot des ami.e.s du vélo !
   
Aide bénévole recherchée : Si vous voulez donner un coup de main pour l'organisation du grignotage de conclusion de l'AG, à partir de 14h au local, envoyez-nous un petit mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
Si vous souhaitez devenir membre du Conseil d'Administration, merci d'adresser jusqu'au dimanche 15 mars, par courrier ou par courriel, votre lettre de candidature dans laquelle vous vous présenterez et définirez votre "profession de foi".
 

Tribune politique pour la place du vélo à Marseille en vue des Municipales 2020

affiche-debat-final-logo2La soirée du 20 février était l'occasion d'entendre les représentant·e·s des principaux partis sur leur ambition pour le vélo à Marseille à l'invitation du Collectif Vélos en Ville, de Vélo Sapiens et de RAMDAM. Résumer la soirée en une phrase est facile : il y a un "problème vélo" à Marseille avec une urgence de s'en saisir pour le bien de la ville.
 
Cinq listes étaient présentes :
> Pour Yvon Berland (LREM) : Mathieu Grapeloup, tête de liste dans le secteur 4e-5e
> Pour Samia Ghali (Marseille avant tout) : Patrice Buguet, co-listier pour le 13e-14e
> Pour Michèle Rubirola (le Printemps marseillais) : Sophie Camard, tête de liste dans le secteur 1er-7e
> Pour Martine Vassal (LR, Une Volonté Pour Marseille) : Charles Lankar, co-listier dans le secteur 4e-5e
> Pour Sébastien Barles (Debout Marseille !) : Emmanuel Ferrier, co-listier dans le secteur 4-5
   
Nous regrettons l'absence des représentants de Bruno Gilles et de Stéphane Ravier.

Trois moments ont rythmé le débat :
    - des questions sur les programmes posées par les animateurs Benjamin Clasen, ancien président du Collectif Vélos en Ville, et Jean-François Eyraud, du média Gomet' ;
    - une prise de parole libre des représentants ;
    - les questions de la salle ;
 
Au terme de cette soirée, le Collectif Vélos en ville tient à remercier les candidat·e·s qui sont venu·e·s se prêter à l'exercice, et en particulier les trois listes qui ont rempli le questionnaire que nous leur avons communiqué : le Printemps Marseillais, la liste de Martine Vassal et Debout Marseille. Nous partageons beaucoup des constats mentionnés, dont nous avons fait mention dans notre manifeste. Toutefois, le Collectif Vélos en Ville est surpris de certains propos généraux et peu engageants mis à part quelques chiffres et propositions concrètes. Nous espérons que ces bonnes intentions se traduiront dans des dispositifs concrets quelle que soit la liste élue car développer le vélo est moins une question de choix que de nécessité pour une ville harmonieuse et saine.

Vous pouvez retrouver l'ensemble du débat sur la vidéo en ligne à ce lien. Vous pouvez aussi retrouver la synthèse complète du débat ci-dessous. Nous avons essayé, sans transcrire littéralement l'ensemble des propos, de conserver le contenu des interventions de toutes et de tous.
 
débat, vélo, théatre de l'oeuvre, vélos en ville, municipales
Partie 1 : Questions aux représentants

Première question qui ouvre l'échange : quelle ville est pour vous un exemple ?

    - Emmanuel Ferrier mentionne les villes d'Allemagne, avec Berlin, les Pays-Bas, et Strasbourg pour la France
    - Charles Lankar raconte son plaisir de la visite en famille d'Amsterdam
    - Sophie Camard affiche Strasbourg comme référence, mais aussi Grenoble qui a vu de nombreux développements ces dernières années
    - Patrice Buguet en plus des Pays-Bas rappelle que Nantes se défend pas mal pour les mobilités actives
    - Mathieu Grapeloup mentionne toutes les villes dès qu'on sort de Marseille, de Berlin à Paris en passant par Séville.

Deuxième question qui ouvre le coeur du sujet : Comment envisagez-vous le développement du vélo à Marseille dans votre programme ?

Emmanuel Ferrier : "tout est à reconstruire", à l'image de la piste sur Michelet qui prend la place aux piétons. Il faut redonner la place aux piétons, et pour cela Debout Marseille envisage de construire 300km sur 6 ans. Dès la première année, leur objectif est de réaliser 50 kilomètres de pistes et une étude de faisabilité à l'échelle de la ville pour mettre en place une concertation entre techniciens, usagers et associations de cyclistes.
   
Charles Lankar : Martine Vassal essaye de faire de gros efforts depuis son arrivée à la Métropole comme la piste cyclable de la Corniche qui va aller de la Pointe Rouge à l'Estaque. Cela amène déjà à une amélioration des conditions, avec les travaux sur le Jarret et sur Lieutaud. Il y a beaucoup de chose à changer dans cette ville, et en particulier la mentalité des marseillais pour qu'ils comprennent que le vélo est bénéfique pour tous.

Sophie Camard : il faut une vision pour le vélo : que cela devienne "un transport sans effort, et pas seulement un sport ou une guérilla urbaine de tous les jours". Il faut séparer les mesures d'urgences de celles structurantes en réfléchissant à de nombreuses mesures incitatives et pédagogiques. Actuellement, c'est une loi de la jungle absolue quand on circule avec peu d'acculturation collective aux règles : "apprenons ensemble à faire du vélo, à se déplacer autrement". Pour cela, le Printemps Marseillais à un objectif de déplacement plus qu'un nombre de kilomètres de pistes cyclables. Il faut être ambitieux et passer de 1% d'usage du vélo à 9% sur le mandat en mettant en place des axes structurants pour mailler le territoire.

Patrice Buguet : il faut repartir d'une page blanche pour réfléchir à un vrai réseau. Il n'apporte pas de réponse sur le nombre de kilomètres. On a un objectif national de 9%. Il faut au moins amener les gens à prendre le vélo plutôt que la voiture pour aller chercher leur pain.

Mathieu Grapeloup: il est déjà important de faire respecter les pistes cyclables qui existent et qui sont actuellement occupées par des voitures. Pour tous les aménagements à venir, il faut intégrer l'idée de ne pas créer des conflits d'usage avec les piétons en donnant de vrais espaces pour les vélos : "arrêtons de pénaliser les piétons pour développer le vélo". Il faut que les cyclistes se sentent protégés quand ils font du vélo pour lever ce frein à l'adoption. Et puis respecter les annonces du plan vélo sans se limiter à de vaines promesses ! Il faut déjà qu'on mette en place ce qui est annoncé.

Question à Mathieu Grapeloup : faut-il généraliser les doubles sens cyclables à Marseille ? Oui, il faut un changement culturel, pour favoriser d'abord les piétons, ensuite les cyclistes, et les voitures en dernier.

Question à Patrice Buguet: peut-on utiliser la vidéo-verbalisation pour faire respecter les pistes cyclables ? Il faudrait plutôt privatiser les pistes cyclables avec des barrières en bois car c'est plus écologique et faire respecter l'utilisation de ces pistes par la police municipale et exclure les trottinettes qui vont trop vite...

Question à Sophie Camard : comment faire pour que le vélo ne soit pas juste un moyen de déplacement en centre-ville ? Ce n'est même pas encore un phénomène de centre-ville. Ensuite, la mise en place d'axes structurants sur toute la ville permettra d'accélérer le déplacement. Un vrai service vélo à la Métropole qui commence à se structurer. L'enjeu important est une action conjointe entre la mairie et la métropole pour éviter les conflits d'usage. Il s'agit aussi de lutter contre le clientélisme autour de la voiture car le personnel politique défend la bagnole pour des considérations électoralistes. Il faut permettre l'apprentissage de tout le monde et surtout aux enfants qui ne savent pas faire du vélo. Le vélo doit être un mode de transport quotidien, populaire et pour tout le monde.

Question à Charles Lankar : Comment changer les mentalités ? Le programme de Martine Vassal propose un élu à la métropole dédié au vélo, avec des compétences au niveau de la voirie qui pourra se doter de l'aide d'ingénieurs. Les projets futurs intégreront une politique du vélo, et visera une pédagogie au niveau des écoles avec à termes l'objectif de donner la possibilité aux élèves d'aller à l'école en vélo avec des espaces sécurisés. Et un autre problème contre lequel lutter est le vol et l'incivisme.

Question à Emmanuel Ferrier : Comment l'administration municipale peut donner l'exemple ? Le vélo est un bien commun et doit être appris dès le plus jeune âge, avec la création d'une maison du vélo par secteur. Et la ville de Marseille doit impulser des actions dans les écoles, comme la mise en place de bus à vélo. "Si on a la ville, on supprime toutes les voitures de fonction, et tout le monde sera à vélo et en transport en commun, même le maire".


muncipales, débat, vélo, marseillePartie 2 : expression libre

Sophie Camard : il est important d'avoir une vision globale du point de départ au point d'arrivée. Tout ne se résume pas à des pistes cyclables. Il faut des espaces pour garer son vélo de manière sécurisée : arceaux supplémentaires, vélobox, des services autour du vélo et pour le vélo. Il faut développer tout un écosystème autour du vélo, et pas uniquement l'infrastructure. "Si je pose mon vélo, est-ce que je vais pouvoir le reprendre tranquillement ?". Cela passe par exemple par le développement des services de location longue durée de vélo pour diversifier l'offre.

Patrice Buguet : "je voudrais revenir sur l'éducation, il faut préparer les futures générations à se déplacer à vélo". Mise en place de la formation pour tous les élèves de CM1 et CM2 d'avoir le réflexe culturel d'utiliser le vélo. Et aussi rappeler que le vélo est bon pour l'environnement et la santé. Développer l'inter-modalité pour que les marseillais puissent utiliser leur vélo pour venir de la périphérie : "c'est très facile à faire, remplacer les escalators par des tapis roulants, mettre des rames dédiés aux vélos".

Mathieu Grapeloup : Il y a à Marseille "beaucoup de petits bouts de pistes cyclables qui ne débouchent nulle part". Il insiste sur l'importance des vélos en libre service : pas d'équité sur l'ensemble du territoire, avec des disponibilités au Sud et pas de service au Nord. Dans le nouveau contrat, il faut s'engager à ce qu'il y ait des stations vélos dans tous les quartiers de la ville. Pour les quartiers vallonnés, cela signifie aussi intégrer des vélos électriques dans la flotte. "Il faut être très ambitieux dans le prochain contrat avec JC Décaux pour la flotte de vélo en libre service". Le prix de ces vélos n'est pas choquant vu l'importance pour la ville. Une autre ambition du programme de LREM : organiser des dimanches de la Corniche, pour bénéficier du calme de la Corniche sans voiture "qui est une autoroute le reste de l'année".

Charles Lankar :  commence par souligner l'importance d'écouter les demandes qui s'expriment dans ce débat. Il rappelle que la corniche sans voiture est dans le programme de Martine Vassal et mentionne que la question de la sécurité est importante : "pouvoir retrouver son vélo".

Emmanuel Ferrier : Mieux développer l'inter-modalité : mettre les vélos dans les bus, les métros et les trams. "On est persuadé que le vélo est l'avenir des villes, c'est évident". Il est nécessaire de davantage s'appuyer sur les associations et l'économie sociale et solidaire pour développer le vélo à Marseille. "Ce n'est pas normal que sur une ville de plus de 800 000 habitants il n'y ait que deux associations de cyclistes".


débat, questions, citoyens, vélos, marseillePartie 3 : Questions du public

Olivier pour l'ADAVA d'Aix : les élections municipales concernent la métropole dans son ensemble ! Il s'étonne que la question de l'argent n'ait pas été abordé. A Aix : 20/30 euros par habitants par an, similaire à Amsterdam. Qu'en pensez-vous ? Et puis, pour développer des pistes cyclables, il faut supprimer des places de parking. A Paris, c'est 60 000. Vous, combien de places de parking envisagez-vous de supprimer ?

Réponse de Mathieu Grapeloup : il faut reprendre la carte de stationnement rue par rue et repenser le réseau.
Réponse de Sophie Camard : le vélo ce n'est pas cher pour le bénéfice que cela génère, et dans ce cas, "la sobriété est heureuse".
Réponse de Charles Lankar : 100 millions d'euros sont investis par la métropole et le conseil départemental pour le vélo.

Aline, habitante des quartiers Sud : "On n'est pas un monde de bisounours, on ne va pas tous se mettre à faire du vélo demain. J'aimerais bien prendre un bus en sortant de cette réunion. Mais il n'y en a pas". Il faut développer les transports en commun pour qu'il y ait moins de voiture et que ses petits enfants puissent faire du vélo.

Réponse de Patrice Buguet : D'où l'importance de connecter le vélo et les transports en commun.

Jean-Claude, retraité et militant écologiste : il y a des mesures simples à prendre tout de suite : arceaux à vélos, lutter contre la délinquance des voitures qui se garent sur les pistes cyclables comme la rue Thiers, sans attendre que la Métropole donne le feu vert. Le ferez-vous ?

Réponse de Emmanuel Ferrier : Il faut construire l'action en concertation avec tout le monde.

Estelle, habitant boulevard de la Blancarde : Il existe un écart entre les promesses et la réalité. Sur le boulevard de la Blancarde, la promesse était un beau trottoir et une belle piste cyclable. Mais en fait, les terrasses pour les bars et les places de stationnement vont prendre la place. "J'ai l'impression d'être militante tous les matins en allant à l'école avec mes enfants à vélo".

Réponse de Mathieu Grapeloup : "J'avais vu l'alerte du Collectif Vélos en Ville sur les réseaux sociaux, je suis allé voir : les aménagements sont incompréhensibles, on ne comprend absolument rien. C'est du gâchis".

Fabien, de l'association Vélos Sapiens : Une loi nationale oblige l'intégration de pistes cyclables sur toutes les rénovations, donc tout n'est pas nécessairement une volonté politique, mais un minimum légal. Sur les aménagements futurs, sur quelle expertise allez-vous vous appuyer pour les rendre possible ?

Réponse de Charles Lankar : Je suis venu ici pour beaucoup écouter, même si le public pouvait être hostile, car il fallait que Madame Vassal ait un représentant. Les aménagements seront conçus avec les ingénieurs. Je transmettrai à Madame Vassal tous vos propos de ce soir.

Réponse d'Emmanuel Ferrier : Il y a une absence de concertation et de co-construction, pour le vélo et pour d'autres sujets.

Johannes, responsable de la vélo école du Collectif Vélos en Ville :  Il est important de noter l'importance de la culture et de changement de mentalité. Le plan savoir rouler ne correspond pas du tout à des compétences sportives mais d'être capable de se déplacer en ville. Ce plan prévoie 10 heures de formation pour chaque élève qui va entrer au collège : 200 000 heures de cours à assurer sur Marseille. Pour ce faire, il faut du personnel et des flottes de vélo. Comment cette action action va être organisée et financée ?

Réponse de Patrice Buguet : pour les actions, nous allons faire appel aux fédérations françaises de cyclisme et de cyclotourisme, car ils ont des compétences pour former les enfants. Et pourquoi pas toutes les associations. On trouvera les fonds pour faire passer ce permis vélo pour les enfants.

Réponse de Sophie Camard : il me semble qu'il y a un plan vélo au niveau national, auquel cas nous sommes dans une situation assez fréquente à Marseille, nous n'allons pas chercher les financements nationaux qui existent et qui sont prévus pour ça. "Il me semble qu'il faut aller chercher l'argent là où on nous le propose"

Loic, étudiant à côté de la Timone, arrivé depuis peu à Marseille : "vu le caractère anecdotique des pistes cyclables, je suis obligé de rouler sur la chaussée. La conduite des automobilistes est violente. Est-ce qu'il y a un moyen de changer ça ?"

Réponse de Sophie Camard : "Nous avons oublié de parler des 30 km/h et de sa généralisation dans les centres-villes". Cette mesure est importante, et n'est pas nécessairement synonyme de trajets plus longs.

Lætitia : intervient pour rappeler la solution simple à mettre en place du S'cool bus, avec des S'cool-ducteurs, financée par des fonds européens, déjà mise en place dans certaines villes. Récemment à Martigues un essai a été fait sur une semaine pour le ramassage scolaire.

Sam, ingénieur territorial à la mairie de Marseille : rappelle que les services techniques de la mairie se sont améliorés depuis dix ans. Mais que par contre obtenir et entretenir un vélo de service quand on est agent municipal est très compliqué. "J'espère qu'au niveau de l'énergie renouvelable et du vélo vos listes auront de l'ambition : je vous demande de faire un effort pour que tous les agents qui en font la demande puisse l'avoir, vite, et qu'il y ait un service pour assurer la maintenance."

Réponse de Patrice Buguet : rappelle que le déplacement à vélo peut être dédomagé par l'employeur.
Réponse de Charles Lankar : rappelle l'existence de la prime d'achat des vélos électriques.
Réponse de Emmanuel Ferrier : l'objectif des futures maisons du vélo permettront de favoriser l'achat groupé de vélos. Et rappelle que les vélos électriques peuvent être polluants en raison des batteries, donc il s'agit d'être vigilant.

Bruno : "Je voudrais parler de la qualité de la chaussée et des voiries, et que ça soit dit, car cela concerne tout le monde. Il faut une exigence de qualité des travaux qui sont faits". Note l'importance d'un changement d'approche et de mentalité.

Réponse de Mathieu Grapeloup : l'exemple du vieux port est typique de ce qu'il ne faudra plus jamais faire, et rouler sur les pavés c'est insupportable. "Il faut que les aménagements pour le vélo soient agréables".
Réponse de Sophie Camard : un problème de compétence entre la métropole, la mairie et les mairies de secteurs. Il faudrait des contrôleurs de travaux. "A Marseille, on est traité comme des enfants. L'organisation des services n'est pas organisée correctement. Il faut une déconcentration des moyens avec des régies de proximité".

Christophe : pourquoi il n'y a pas d'accès handicapé dans les différents transports publics. Ce serait une solution.

Réponse de Charles Lankar : pour les nouveaux aménagements, l'accès aux handicapés sera possible.

Fannie, étudiante sur la qualité de l'air : "Vous parlez de structurer des grands axes : mais est-ce qu'il ne serait pas plus intéressant de déjà suivre les déplacements des cyclistes pour construire des aménagements utiles ?"

Réponse de Sophie Camard : "Il faut une communauté vélo et un contre pouvoir citoyen : si on crée une communauté vélo, avec tous les outils numériques qui existent, elle fera une pression sur les politiques, quels qu'ils soient". La remontée de terrain est importante pour les élus au quotidien.

Réponse d'Emmanuel Ferrier : pour le moment tout passe par en-haut, et rien par la base. Il faut des commissions de quartier pour redonner la possibilité de s'exprimer aux citoyens.

Réponse de Patrice Buguet : Nous prévoyons un représentant vélo, potentiellement issu du tissu associatif, pour repenser le maillage.

La boîte à réactions a recueillie à la fin du débat, l'expression libre de chacun.e. Voici son contenu :

- Qui serait partant pour participer à la création d'une cartographie des déplacements à vélo dans notre ville ?
- Pourquoi ne pas envisager une voie cycliste sur les 3 voies existantes à Marseille, voie séparée et sécurisée, bien évidemment ?
- Importance de faire respecter les aménagements cyclables existants et à venir
- Je fais du vélo tous les jours pour aller travailler. C'est très dur mais tellement bon pour le mental et le physique. Bien contente d'avoir entendu deux candidats, ce soir, qui défendent de vraies valeurs de citoyenneté et de développement durable. Longue vie au vélo
- Par pitié, arrêtez de faire des voies pavées en général !
- Ouvrez les voies de bus et de tramway !
- Il ne faut pas lâcher les politiques, se réunir, faire pression, réclamer, encore et encore !
- "Apprenons ensemble à faire du vélo à Marseille", Sophie Camard !
- "Aborder la question du vélo dans sa dimension d'écosystème", Sophie Camard
- Une idée m'a séduit, l'intermodalité, en permettant le transport des vélos dans les transports en communs

Article de GOMET' disponible sur ce lien.
 
Et aussi : un grand merci à toutes les personnes, bénévoles et salarié.e.s, qui se sont engagé.e.s de près ou de loin dans l'organisation de l'événement.
 

La place du vélo à Marseille : retour sur la soirée Projection-Débat en vue des municipales

théatre de l'oeuvre, projection débat, why we cycle, marseille Le Collectif Vélos en Ville associé aux partenaires de l’économie du vélo à Marseille (Le Maillon Vert, Steedy Shop, Allo Mécano Vélo, REX, Road Art) a organisé le 24 janvier 2020 une soirée ciné-débat au Théâtre de l’Oeuvre autour du développement du vélo à Marseille. Au programme, la projection du film néerlandais Why We Cycle - Pourquoi nous faisons du vélo - suivi d’une réflexion collective en vue des municipales animée par Stein van Oosteren, porte-parole du Collectif vélo Ile-de-France et infatigable porte-parole du vélo à travers le monde.

Petit retour sur cette soirée réussite où plus de 180 Marseillais·es sont venu échanger sur le vélo à Marseille.

Dès midi, une petite équipe du Collectif Vélos en Ville a accueilli Stein V.O. à la gare St-Charles, pour un tour des réussites et des cauchemars cyclables de la ville. Il fallait bien une après-midi pour découvrir la plus belle piste cyclable de France sur la Corniche Kennedy et les aménagements kafkaïens qui empêchent les Marseillais d’envisager la solution vélo. Stein a résumé ce « diagnostic en roulant » dans un fil de discussion sur Twitter (un « thread ») à lire ici sur ce lien.


Les vélos ont ensuite été attachés devant le théâtre de l’Oeuvre pour le ciné-débat autour du film Why We Cycle. Distribué en France par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), ce film participe à une vaste mobilisation mondiale pour montrer que l’impact du vélo sur la société va beaucoup plus loin que les avantages économiques, environnementaux et pour la santé (débat à suivre sur les réseaux sociaux via #WhyWeCycle). A travers des expériences concrètes et de magnifiques images de la pratique du vélo montrant ses nombreux avantages, la salle a été plongée dans le silence des routes apaisées et le cliquetis des roues libres.

Une fois la lumière rallumée, Stein a brisé la glace en demandant si nous avions envie que Marseille devienne davantage cyclable. Eclat de rire généralisé et acquiescement. Nous avions tou-te-s ces belles images du Pays-Bas dans les yeux. La question est alors : comment faire pour que nous aussi nous ayons cette qualité de déplacement et ainsi cette qualité de vie ?

Car il n’y a pas de fatalisme ! Contrairement aux idées reçues, le vélo n’est pas une question de culture. Les Pays-Bas n’avaient pas de culture vélo initialement : « dans les années 70, c’était comme la France maintenant ! » rappelle Stein. Ce n’est pas une prétendue « culture du vélo», mais le ras-le-bol du tout-voiture et de l’insécurité routière qui ont mobilisé les Néerlandais à réclamer des aménagements cyclables. Un évènement déclencheur est le décès d’une fille à vélo renversée par un automobiliste, qui a mis des milliers de personnes dans la rue. La goutte qui a fait déborder le vase a été le choc pétrolier en 1973. N’ayant plus de pétrole et donc une économie à sec, le gouvernement a décidé de lancer un Plan Vélo national dès 1974. Ce n’est donc pas une culture, mais une décision politique sous la pression du peuple qui a lancé la création d’un véritable système cyclable. La culture vélo s’est ensuite développée, et a permis l’inversion de priorité entre la voiture et le vélo (Stein raconte l’histoire du vélo aux Pays-Bas et en France sur ce lien).

Il y a de l’espoir pour Marseille, où le vélo a potentiellement toute sa place. Car la faible densité de population (4 fois moins que Paris !) et ses artères de 10 voies motorisés (!) permettent amplement la création d’un réseau vélo structurant comme à Grenoble et à Strasbourg. La piste sur la Corniche Kennedy en est la preuve : même sans liaison cyclable directe avec le centre-ville (pour la rejoindre, c’est une autoroute !) elle attire déjà 3.000 cyclistes le dimanche. Imaginez ce qui va se passer le jour où cette liaison cyclable sera créée : « ça va cartonner » a dit Stein. Le public exprime son accord !

IMG 20200124 210430Pour initier le débat, la parole a d’abord été donnée aux représentants des listes politiques présentes dans la salle.

Stéphane Coppey a pris la parole pour le Printemps marseillais en rappelant que le vélo est un allié important dans les luttes environnementales. Il a aussi souligné que si un plan vélo existe au niveau de la métropole, il y a actuellement une pénurie de personnel formé pour le mettre en œuvre ! Nous lisons cette analyse comme un engagement d’apporter l’expertise nécessaire pour développer un réseau vélo sécurisé de qualité, comme ici à Montreuil.

Mathieu Grapelou, soutien de Yvon Berlan et qui a animé la page « Marseille à la loupe », s’est ensuite exprimé à partir de son expérience de cycliste. « Je pense qu’il faut faire du vélo à Marseille pour comprendre la difficulté de faire du vélo ». Il a noté le problème de la continuité entre les pistes cyclables, et que faire du vélo à Marseille actuellement était de l’ordre de l’acte militant. Il s’engage à défendre la place du vélo dans son engagement politique.

Une représentante de Debout Marseille se fait le relais de la voix de citoyen-ne-s qui sont angoissés-e-s de laisser leurs enfants à se déplacer seuls à vélo à Marseille. Elle a souligné l’importance d’avoir un vrai plan vélo permettant à tous les habitants de choisir le vélo comme moyen de déplacement. François Coste a ensuite insisté sur l’importance que des personnes engagées pour le vélo soient élues, car leur expertise est essentiel pour dessiner et porter une politique cyclable capable de développer cette alternative à la voiture (et aux bouchons) sur le terrain.

Stein rebondit alors sur cette peur d’être mis en danger ou frôlé, qui est un des premiers obstacles à la pratique du vélo. Pour éliminer cette peur il faut de l’expertise et une approche globale : « sans plan vélo, pas de progrès ».

Un spectateur propose de rendre les pistes cyclables prioritaires sur les voitures comme il a pu l’observer dans d’autres villes. Applaudissements spontanés de la salle ! Stein souligne qu’il faut surtout exprimer ces demandes d’ « inversion de la normalité » de la place du vélo par rapport à la voiture, au moins pour deux raisons : un vélo est un moyen de transport plus vertueux et efficace qu’une voiture et demande plus d’énergie pour redémarrer (les pistes cyclables sont déjà normalement proritaires ndlr). Il invite alors à réfléchir à pourquoi des villes françaises comme Grenoble et Strasbourg connaissent une pratique du vélo dynamique ? La réponse est à chercher dans leur réseau cyclable structurant à l’échelle de la métropole, respectivement le « Chrono Vélo » et le « Vélostrass ». « Quand vous connectez les petits bouts de réseaux, la pratique explose. Ces villes ont eu le courage de connecter ce réseau expresse vélo et ca marche ! ».

Un spectateur souligne l’inadéquation du développement des pavés comme revêtement de la rue. Cette envie d’avoir une qualité de revêtement adapté est certes un confort mais essentiel pour rendre la pratique du vélo agréable. Aux Pays-Bas c’est un composant clef du système vélo : les pistes cyclables ont un enrobé rouge spécial qui est plus lisse que l’enrobé pour les voitures!

Sophie, cycliste en ville et cycliste voyageuse, intervient comme usagère et représentante du Collectif Marseille Féministe. Elle met en discussion la double violence rencontrée par les femmes : la violence ordinaire de la part des voitures, et les violences sexistes des insultes du quotidien. Dans ce contexte, elle témoigne de l’importance du vélo pour développer le sentiment de sécurité par rapport à se déplacer à pied ou en transport en commun, car la femme est plus libre de contourner ses agresseurs. Stein fait le relais de l’importance de ce sujet qui doit être traité à part entière et rapporte le témoignage d’une association de vélo en Tunisie qui porte ce combat en combinant vélo et lutte d’émancipation féministe.

Sophie regrette les conflits générés par les pistes cyclables sur les trottoirs, qui opposent cyclistes et piétons, alors qu’ils devraient être des alliés. Stein confirme et précise qu’actuellement, en France, il n’existe (presque) pas de formation dédiée à l’urbanisme cyclable dans la formation universitaire à l’urbanisme. Le monde urbain est pensé comme binaire : les piétons et les conducteurs de voiture. Où mettre alors les vélos ? Là où l’on trouve de la place, en slalomant sur le trottoir ou sur la route, comme une variable d’ajustement ! Stein a pu vérifier lui-même le conflit d’usage à Marseille : « J’ai interrogé des piétons qui étaient sur la piste cyclable devant moi, qui se demandaient quel était mon problème ! Et une bande de 200 ml de peinture blanche sur la route ne marche pas non plus, parce que ça n’enlève pas le sentiment de peur quand une voiture vous frôle à 50 km/h ». La solution consiste à considérer le vélo comme un moyen de transport légitime et complémentaire, permettant de combler le « trou » entre le piéton (jusqu’à 1,5 km) et la voiture (6 km et plus). Pour rendre les routes cyclables il faut, sur les grands axes au moins, quitter le modèle binaire piéton-voiture et dessiner un modèle tripartite ou ces trois catégories d’usagers très différents ont leur propre réseau efficace : le trottoir pour le piéton, le réseau cyclable pour le vélo et le réseau départemental pour la voiture. 

SStein, vélo, corniche, vélos en ville, marseilletein présente alors en quelques mots un guide développé par Paris en Selle sur les infrastructures cyclables, disponible en numérique sur internet et présenté brièvement dans son article sur le site faravelo.

Une spectatrice rapporte alors l’initiative du S’coolbus, qui permet aux enfants de se rendre à l’école en pédalant. La ville de Martigue commence l’expérimentation. Cela permet aux enfants à la fois de se dépenser et d’apprendre le code de la route à vélo. Toute la salle acquiesce l’importance de cette initiative qu’il faudrait apporter à Marseille. Car plus on commence tôt à se déplacer à vélo, plus on a des chances d’être cycliste à l’âge adulte.

Elle est suivie par une prise de position un peu plus critique de la part d’un Marsellais. « Marseille ce n’est pas les Pays-Bas ». Marseille est en pente, étendue, avec des ruelles étroites. Les immeubles posent la question du stationnement du vélo. Ce qui manque sont les interconnexions avec les trains, comme pour aller à Aix. Stein lui répond que ces préjugés ne tiennent pas, et renvoie à une énumération exhaustive de ces préjugés sur le compte twitter de son association FARàVélo. Le relief n’est plus un problème depuis l’invention du vélo électrique. Et Amsterdam, la ville à vélo numéro 1 au monde avec Copenhague, est pleine de petites rues tellement étroites qu’il n’y a même pas la place pour le trottoir ! Le vélo n’est pas une question de place, mais de volonté politique et de pression citoyenne. Le stationnement vélo est en effet une condition importante à mettre en place, notamment dans les gares. Et Stein de citer un autre élément très important d’une ville cyclable : la réduction de la vitesse et du volume des flux motorisés :  « Je vous conseille de mettre toutes les rues de Marseille à 30 km/h, et vous vivrez dans un autre monde où les habitants oseront davantage faire du vélo » dit-il.

Un des partenaires de l’événement, Steedy Shop, rebondit sur le manque de places de stationnement. Beaucoup de leurs clients, qui viennent de toute la France, sont outrés car ils ne peuvent pas garer leur vélo. Mais il espère, comme beaucoup, que le changement est en cours : « On y croit, et c’est grâce à ce genre d’événement comme ce soir que ça va avancer. Il faut aller à la vélorution, mais on manque encore un peu de soutien ».

Une intervenante aborde un obstacle majeur : l’image de la voiture comme symbole de réussite sociale. A cela, pas de problème, Stein répond qu’« il faut montrer que le vélo est cool, car le vélo est hyper cool. Je suis convaincu que si un footballeur connu commençait à montrer qu’il se déplace à vélo, tous les jeunes s’y mettront immédiatement ! D’autant plus qu’il y a une sensibilité des questions environnementales dans la jeunesse d’aujourd’hui ».

IMG 20200124 191024Rebondissant sur ces enjeux de mobilisation, faut-il peindre des pistes cyclables citoyennes demande un spectateur ?  Stein répond : « Pour changer la société, il n’y a qu’un seul moyen, c’est de s’exprimer. Avant même que la piste de la Corniche existe, des militants traçaient déjà leurs propres pictogrammes, et ils étaient embarqués par la police ! L’été dernier, cette même piste cyclable a été inaugurée en grande pompe par les responsables politiques du plus haut niveau ! Cela montre que votre expression était juste avant l’heure ». Le changement ne vient que s’il est poussé par tou-te-s. « Si vous voulez développer le vélo, ça dépend de vous : soyez nombreux, instruisez-vous et faites des propositions de qualité, et surtout ; soyez organisés. Et posez vos idées dans le débat publique et politique partout où vous pouvez, et le changement viendra ! ».

Concluant ce trop court mais très riche débat, Stein souligne l’importance de développer le programme « savoir rouler » à destination des enfants pour accompagner la pratique du vélo de tou-te-s : « si vos enfants apprennent à se déplacer à vélo, on ne va pas les laisser partir dans la rue sans leur donner des aménagements cyclables. Et si vos enfants se rendent à l’école rapidement, ils finiront par entraîner leurs parents. Voici l’évolution qui est en train d’avoir lieu ».

Ces discussions autour du vélo ont pu se prolonger tard dans la soirée avec la présence de la brasserie de quartier Rubé (Arthur à la tireuse) et le stand vélo de SIMPLE hot-dog ! Merci à eux et au Théâtre de l’Oeuvre pour cette ambiance propice aux échanges.

La soirée a été un succès pour nourrir la réflexion de tou-te-s en vue des municipales. Les idées exprimées seront rappelées aux candidats dans les semaines qui arrivent.

Le Collectif Vélos en Ville tient à remarquer le passage de Michèle Rubirola (Le Printemps Marseillais) et de Sébastien Barles (Debout Marseille). Nous regrettons l’absence de plusieurs listes, et en particulier les soutiens de Martine Vassal et de Bruno Gilles, et nous invitons tou·te·s les candidat-e-s à visionner le film Why We Cycle pour se convaincre que le vélo est une solution évidente aux enjeux de l’urbanisme actuel.

Nous vous donnons rendez-vous le 19 ou le 20 février à 19h pour un échange plus politique sur les engagements des listes autour du vélo à Marseille.

Marseille, capitale de la fête du vélo en 2020 ?

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En 2020, Marseille toujours Capitale de la Fête du Vélo ?

Forte du succès spectaculaire de l’année dernière, la Fête du Vélo 2020 fera la preuve par l’exemple que Marseille est bien la Capitale de la Fête du Vélo.

Dernière dans les classements en matière de pollution, de mobilité active et d’action publique pour le climat, mobilisons-nous pour montrer que notre ville sait être la première pour faire la fête du vélo.  Car les Marseillais aiment faire du vélo dans leur ville à condition de créer les conditions indispensables pour se déplacer une sécurité.

    • Paris organise des convergences cyclistes
    • Montpellier appelle à des rassemblements de vélos
    • Lille organise une grande parade
    • Nantes propose des stands associatifs et festifs le long de l’Edre.
    • Bordeaux organise des concerts pour les cyclistes
    • Grenoble implique les autres collectivités de la Métropole
    • Strasbourg accueille une exposition qui rassemble les professionnels du vélo de la région

Le Collectif Vélos en Ville fera tout cela et même plus avec votre aide et créativité militante.
 
Car les Marseillais aiment faire du vélo dans leur ville à condition de créer les conditions indispensables pour se déplacer une sécurité.
 
Vous souhaitez nous aider à la préparer ? Contactez Benjamin Clasen au 0676075488 ou sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ! Une réunion créative de préparation sera bientôt organisée en janvier !
 
 

Le Collectif Vélos en Ville soutient le projet "The Sobriety Ride"

Logo TSR Dessin Vectoriser v3 1980 1020Le weekend du 25 janvier, 3 Marseillais partiront en direction de la Nouvelle-Zélande avec un véhicule efficace et propre : le vélo.
Ils veulent nous faire part de leur vision du voyage, un voyage lent basé sur la "simplicité volontaire" et leur envie de se libérer du désir insatiable que prône la société de consommation.

Ils ont déjà récolté leur objectif de plus de 5000€ pour financer une partie de leur voyage, car oui, un voyage comme ça se prépare.

On leur souhaite bonne route et d'excellentes rencontres.

Pour les suivre et en apprendre plus :

Une chouette idée de cadeau de Noël 2019

Arbre de Nol recycl 13-12-2013 900x1200
Vous ne savez pas quoi offrir à Noël en 2019 ?
 
Un smartphone ? Euh, c'est déjà fait en 2012.
Une tablette graphique ? Euh, non : c'est déjà fait en 2013.
Un drône ? C'était en 2014
Le ballon de basket connecté, c'était 2015
Et évidemment le casque bluetooth en 2016.
Une trotinette électrique ? Acheté et cassé en 2017.
Et pourquoi pas un casque de réalité virtuel pour pédaler sans se fatiguer ? Fait en 2018.
En 2019, vous voulez vraiment offrir un kit de séquençage d'ADN ?

Mais alors, pourquoi ne pas offrir une adhésion à l'association Collectif Vélos en Ville ?
 
Pour un prix somme toute assez modique, vous faites plaisir à quelqu'un, vous soutenez le développement du vélo à Marseille et vous permettez à un vélo de rouler pendant (au moins) un an. Envie d'adhésion ? Rendez-vous au local ou faites le directement en ligne !
 

L'identité visuelle du collectif Vélos en Ville évolue !

ApLogo CVV janvier19rès plusieurs années à tout peindre en bicolore (tall-bikes, portes, mobilier, vélos divers, drapeaux, t-shirt, etc.), en l'occurrence le bleu et le rose, on commençait à avoir un peu mal aux yeux. Surtout qu'entre temps le même code couleur avait été repris par des gens peu préoccupés par le vélo ...

Alors on s'est dit qu'il fallait changer et se moderniser un peu. Après de nombreuses discussions, des débats intenses et une quantité infinie de détails et d'ajustements à peaufiner, le nouveau et tant attendu logo du collectif Vélos en Ville est bien là !

Vous trouverez bientôt, notamment dans la newsletter, les déclinaisons de cette toute nouvelle identité graphique réalisée par les Poulets Bicyclettes !

Espérons seulement qu'aucun mouvement ne reprenne cette fois-ci un ou plusieurs attributs de notre beau logo !

Report du procès de l’agression d’un cycliste...

 Report proces...du temps supplémentaire pour se mobiliser et rendre visible la lutte pour un vélo apaisé à Marseille !

Tout a débuté avec l’agression de Cyril Pimentel, salarié au Collectif Vélos en Ville, le 22 juillet 2017. Se rendant à vélo – forcément - à un événement dans le cadre de son travail, il constate l’envahissement d’une piste cyclable par une terrasse d’un bar sur le rond-point du Prado. Documentant avec soin les situations ahurissantes qui freinent l’usage du vélo à Marseille afin d’alerter nos élu.e.s, ni une ni deux, Cyril sort son téléphone portable pour prendre une photographie de cette situation plus que problématique. A peine remontait-il sur sa selle que deux individus – qu’il identifie par la suite comme les propriétaires de la terrasse - le frappent sans sommation. Après un passage aux urgences, et un peu remis de ses émotions, il porte plainte. Le Collectif Vélos en Ville se déclare partie civile, concerné par l’agression d’un de ses salariés et conscient qu’au-delà de Cyril ce sont les cyclistes marseillais qui sont victimes au quotidien d’une violence.

interdit de taperPour soutenir Cyril, nous avons décidé de nous mobiliser. Après un premier report du dossier, rendez-vous a été donné le lundi 3 décembre 2018 au tribunal de grande instance pour soutenir Cyril et témoigner de la présence des cyclistes. Après un petit détour au local de l’association pour boire un café et attraper trois pancartes « interdit de frapper les cyclistes », notre petit groupe pédale au point de rencontre devant le tribunal où arrivent sympathisants, à pieds et à vélo. Le petit groupe profite des rayons matinaux du soleil avant de rejoindre la salle d’audience avec les journalistes présents pour l’occasion. Notre groupe de cyclistes remplit les bancs de la salle. De l’autre côté de la séparation, les magistrats essayant de fixer l’ordre de passage de la matinée en triant les affaires à juger ce matin. Manque de chance, le dossier de l’agression devait ouvrir la journée mais les juges n’ont pas pu le consulter : celui-ci avait été mal rangé à la suite d’une consultation.  Après un bref échange avec avocats des deux parties, les juges regardent leur agenda déjà bien rempli pour trouver une journée « moins chargée que les autres ». Ce sera donc le 28 février ! Bien que déçus de rester dans l’incertitude encore deux mois, nous nous levons pour retrouver Cyril et notre avocat devant la salle d’audience afin de réfléchir à la suite.

Dans le mouvement de foule se produit soudain un événement qui laisse les spectateurs stupéfaits. Alors que le caméraman de France 3 prenait quelques images du groupe rassemblé devant la salle, un des deux prévenus marche sur lui en lui disant de ne pas filmer et ponctue sa phrase d’un coup de tête. Devant la salle d’audience. Dans le tribunal. Scandale, quelques cyclistes s’alarment de cette nouvelle violence, alertent les gardes de l’entrée qui montent. Habile, leur avocat détourne la discussion sur le droit à l’image … Mais. Mais nous avons quand même assisté à un coup de tête donné dans un tribunal, devant témoin, qui démontre s’il le fallait que certains choisissent de frapper avant de parler. Le journaliste portera plainte.

Si vous aussi cette histoire vous sidère et que vous voulez dénoncer avec nous cette violence, Vélos en Ville vous donne rendez-vous le 28 février au tribunal de grande instance.
Contre les violences envers les cyclistes, mais aussi contre la violence dans l’espace public, rejoignez-nous ! Les informations sur la mobilisation seront mises en ligne quelques jours avant l’audience.

Un matin de 5 novembre

5novembre2018
Il est 9h00 ce lundi matin du 5 novembre et l’association lève le rideau pour une nouvelle semaine de promotion du vélo.
5 minutes plus tard alors que nous sommes encore devant la porte, c’est le grand bruit. La suite, vous la connaissez déjà.
 
Il n’est pas dans nos habitudes de parler ici d’autres choses que de mobilités actives ou d’espace public mais aujourd’hui la gestion de l’habitat à Marseille nous touche de plein fouet et pas seulement parce que nous sommes situé à 20 mètres du drame.
 
Comment se fait-il qu’un bâtiment frappé d’un arrêté de péril depuis plus de dix ans ne soit pas pris en charge ? Pourquoi faut-il attendre un drame pour que les choses changent... un jour peut être ? Si vous voulez des réponses vous pouvez vous rapprochez de l’association un centre ville pour tous mais nous, nous sommes persuadés que ce sont les mêmes raisons qui font que les rues de Marseille sont toujours aussi dangereuses dix ans, 20 ans ou 30 ans après.
 
Rendez-vous pour la marche blanche samedi 15h00 métro Notre-Dame du mont
 
En attendant les bougies brulent...

Rendez-vous au tribunal pour le procès des agresseurs d'un cycliste

palais-de-justice-de-marseille
Le Collectif Vélos en Ville se porte partie civile dans un procès sous fond de violence, de violence routière et de terrasses de bar.

C’est le 22 juillet 2017, le jour du passage du tour de France à Marseille. Il est l’heure du déjeuner lorsqu’un l’un de nos bénévoles emprunte une des rares pistes cyclables de Marseille qui l’amène au stade vélodrome pour tenir un stand d’information sur le vélo en Ville. Ce qu’il y voit, ce n’est non pas des vélos mais des hommes en train d’installer des tables et des chaises sur la même piste cyclable pour étendre la terrasse du bar. Bénévole confirmé, il sort son smartphone et fait deux photos des tables qui se dressent devant lui. Il n’aura pas le temps de remettre les pieds sur les pédales que deux hommes se jetteront sur lui par derrière pour lui asséner des coups jusqu’à ce qu’il abandonne sa monture. Direction les urgences, puis le commissariat.

Un acte de violence gratuite ou bien une vengeance envers un cycliste ?

C’est le 5 juin 2018, presque un an après les faits. On est à cinq mètre d’un passage piéton et d’un rond-point. Messy, futur cycliste de 22 mois conduit sa draisienne sur l’un des deux seuls aménagements cyclables des quartiers nord de Marseille. Direction les urgences. Cela lui coûtera la vie, fauché par une voiture.

Entre ces deux moments, à combien d’actes de violence les cyclistes marseillais auront dû faire face ?

Dans notre association, il ne se passe pas une journée sans que l’on nous raconte les péripéties de la pratique du vélo à Marseille. Slalom entre les terrasses de bar implantées sur les pistes cyclables du Bd Chave ou du Prado, ou entre les voitures garées sur la quasi totalité des pistes ou bandes cyclables de Marseille, à commencer par le Bd Longchamp. Dépassement hasardeux par un automobiliste qui vous frôle rue Sainte ou, il n’y a pas si longtemps encore rue Thiers. Dans ce contexte, les coup de klaxons d’impatience des automobilistes relèvent presque de la formule de politesse. Et ne parlons pas des piétons qui doivent escalader une voiture à chaque trottoir ou passage protégé.

Et si vous en réchappez et qu’il vous vient à l’esprit de manifester votre mécontentement, vous irez sans doute tout droit là où vous auriez dû aller, c’est à dire à l’hôpital. Car on apprécie moyennement à Marseille que l’on vous dise que vous vous êtes mal comporté, a fortiori avec un véhicule.

C’est pour protester contre cette violence quotidienne envers les cyclistes, et celle qui est faite à celles et ceux qui s’y opposent, que le Collectif Vélos en Ville se porte partie civile lors de l’audience du tribunal de grande instance qui aura lieu le lundi 3 décembre à 8h30 aux côtés de l’un des siens.

Vous aussi rejoignez-nous ! Nous vous tiendrons informé ici-même et sur les réseaux sociaux de la forme que prendra notre contestation du jour J.
Restez mobile, restez mobilisé !



Pour la revue de presse de la première affaire vous pouvez lire :

Marsactu 1 : https://marsactu.fr/le-proces-des-agresseurs-dun-cycliste-symbole-de-la-place-faite-au-velo-a-marseille/
France Bleu provence le mercredi 13 juin 2018 à 7h00 : https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14929-13.06.2018-ITEMA_21711119-0.mp3
La Marseillaise : http://www.lamarseillaise.fr/marseille/developpement-durable/70573-marseille-ville-dangereuse-pour-les-cyclistes
Marsactu 2 : https://marsactu.fr/bref/cycliste-agresse-le-proces-reporte-au-3-decembre/
France 3 Provence, le mercredi 13 juin à 19h00 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/emissions/jt-1920-provence-alpes


Rappels :

1. Même si la pratique du vélo n’est pas plus dangereuse que celle de la marche à pied, c’est à dire peu dangereuse à comparer aux deux roues motorisés, ces modes de transports sont les victimes des prédateurs cinétiques qui conduisent des véhicules de 100 à 1000 Kg ou plus, qu’ils propulsent à 50 km/h et souvent bien plus en ville.

2. Terrasses de bar et cyclistes ne sont pas du tout incompatible, bien au contraire : http://www.velosenville.org/index.php/amenagement-cyclable/1248-chave-wars-le-retour-du-pieton

Halte aux violences faites aux cyclistes

 
Le Collectif Vélos en Ville se porte partie civile dans un procès sous fond de violence, de violence routière et de terrasses.

C’est le 22 juillet 2017, le jour du passage du tour de France à Marseille. Il est l’heure du déjeuner lorsqu’un l’un de nos bénévoles emprunte une des rares pistes cyclables de Marseille qui l’amène au stade vélodrome pour tenir un stand d’information sur le vélo en Ville. Ce qu’il y voit, ce n’est non pas des vélos mais des hommes en train d’installer des tables et des chaises sur la même piste cyclable pour étendre la terrasse du bar. Bénévole confirmé, il sort son smartphone et fait deux photos des tables qui se dressent devant lui. Il n’aura pas le temps de remettre les pieds sur les pédales que deux hommes se jetteront sur lui par derrière pour lui asséner des coups jusqu’à ce qu’il abandonne sa monture. Direction les urgences.

Un acte de violence gratuite ou bien une vengeance envers un cycliste ?
 

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